Jalindra
Messages : 95 Date d'inscription : 20/09/2009
| Sujet: LIKE THE DEVIL ♣ Jeux d'Enfants Mar 18 Mai - 23:03 | |
| - Citation :
« ▬ Va en enfer ! ▬ D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. »
extrait du journal de MAHAUT de MAGERIE Paris, le premier mai 2010 Il est vrai qu’à certains moments de nos vies nous avons besoin de telle ou telle personne. Pourquoi ressentirais-je ce besoin soudain de le revoir ? Il est impossible que je le revois, enfin de toute manière ce jeu puéril lorsque nous étions enfants, nous a séparé pour toujours et pourtant plus je m’éloigne d’Antoine, plus que je ressens ce besoin. C’est la faute de cet idiot, qu’est-ce qu’il peut m’énerver quand il s’y mets, oui je sais je ne peux pas m’empêcher de toujours repartir dans ses bras. Il fait exprès de tout faire pour que je m’énver ou du moins pour que je perde tout espoir. Et puis le pire est certainement que je suis entrain de le faire, son petit jeu a fonctionné avec moi comme avec pas mal de monde à vrai dire. Au moment om je pensais qu’il y aurait une quelconque possibilité qu’il soit réellement ce qu’il me montrait, une autre personne que celui qu’il avait toujours été, mais ce n’était qu’une illusion. Il m’a bien eu, j’aurais dû me méfier, pourtant je suis d’une naïveté extrême alors j’aurais dû faire attention, chose qui désespère ma sœur mais je ne peux rien y faire, c’est une partie de moi.
« Et là, ça était le pire. Plus rien, plus rien pendant 10 ans, plus rien pendant 3652 jours et 3653 nuits. Fini le jeu, les jeux, le piment de mon existence. J’ai erré dans ma vie comme quand on erre dans une tragédie de Racine. Hermione version mec. Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Ah ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais. Sophie m’a assassiné. Trucidé. Egorgé. Baisé. Enculé. Et tant d’autres rimes tarées. Et puis j’ai fini par y penser à l’imparfait. Me résoudre au bonheur fade de ma naissance. L’amour, la famille, le boulot, l’antenne parabolique. Du Racine j’vous dis. »
extrait du journal de JEREMY CALDEN Paris, le huit mai 2010 Une chose est certaine, dix ans après ma fuite pour l’Angleterre, je pense toujours à elle, une partie de moi exige qu’elle m’ai oubliée mais une autre aimerait la revoir et reprendre là où nous nous en étions arrêté. Ma raison, me dis de l’éviter, afin qu’elle ne souffre pas à cause de moi, il vaudrait mieux pour elle qu’elle ne me rencontre pas dans les rues de sa ville natale. Nous avons passé des moments ensemble, pourtant je ne veux pas qu’elle voit ce que je suis devenu. Je devine qu’elle doit être une jeune femme magnifique, mais j’espère pour elle qu’elle a perdu sa naïveté qui faisait tout son charme à l’époque. Avec tous les charognards qui doivent tourner autour d’elle, il est vrai que si elle m’a oublié je devrais également faire un trait sur mes souvenirs avec elle. Pourquoi ne l’éviterais-je pas ? Mis à part pour éviter de la faire souffrir ? J’en ai aucune idée, je veux la revoir et je sais qu’inconsciemment j’arriverais à la retrouver.
« Un jour la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assècheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Mon amour sera éternel. »
L I E N S . i m p o r t a n t s
Tu veras bien alors Scenarii Les élus Invités
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